Optez pour le vin en vrac, la nouvelle éco tendance !

L’habituelle bouteille de 75cl de vin peut commencer à se faire du souci. Les nombreux nouveaux formats de vin qui commencent à apparaître lui font progressivement de l’ombre. Vin en tube, vin en cannette, vin au verre et voilà que le vin en vrac vient frapper à la porte !

 

  • Le vin en tube est une sorte d’échantillon, qui permet de déguster un verre de vin très haut de gamme, sans pour autant avoir besoin de se procurer toute la bouteille de vin.
  • Le vin en cannette, invention américaine, est encore vu comme un blasphème du côté du vieux continent. Il présente surtout l’avantage de pouvoir boire son vin dans le train sans récolter une grosse tache rouge sur ses habits.
  • Le vin au verre, permet de profiter d’un agréable petit ballon au restaurant ou dans un bar, bien que des verres incluant le vin (tout en étant scellé) commencent à apparaître dans les chaines de distribution.
  • Le vin en vrac, revient à la mode, car il permet de drastiquement diminuer son emprunte carbone et surtout acheter son vin moins cher.

 

Phénomène éco tendance, qui n’échappe pas à la règle du retour du vintage liés à des produits zéro déchet et écoresponsables. Car, bien qu’il a été passé en désuétude, le vin en vrac était monnaie courante jusque dans les années 80. Usage très pratiqué dans les années 50, il était coutume d’aller remplir sa bouteille, son fût ou encore son cubiténaire directement chez le producteur !

 

Le vin en vrac, qu’est-ce que c’est ?

L’organisation mondiale des douanes à une définition exacte du vin en vrac. Il s’agit de vin non-embouteillé qui est vendu dans un contenant supérieur à 10 litres. Ceci exclu donc le format du vin qu’on achète en cubi (bag-in-box).

 

Pour quel usage est le vin en vrac ?

L’achat de vin en dose supérieur de dix litres convient donc pour les bars à vins, brasseries et bars tout court, qui le servent à travers une tireuse. En faisant ainsi ils s’évitent les encombrantes bouteilles en verre et achète à bien meilleur prix.

 

Un autre usage, mais pour des quantités bien supérieures, est l’achat de vin en citerne. Cela se fait donc pour des centaines de litres par les négociants et coopératives. Elles font un assemblage de plusieurs cépages, ce qui in fin permet de produire un vin souvent bas de gamme, mais très bon marché.

 

Une mauvaise image du vin en vrac

Cette dernière utilisation a ainsi collé à la peau du vin en vrac pour au final lui attribuer une vision de mauvaise qualité. Sa quasi disparition d’il y a 30 ans n’y est pas étrangère. De nombreuses marques de renom ou soucieuse de se faire un nom, ont tout bonnement interdit la commercialisation de leur vin en vrac, au gram dam des bars, bars à vin et brasseries.

 

Le vrac, une approche éco responsable

Un des acteurs canadiens du vin en vrac à récemment ouvert deux comptoirs au Québec et certaines caves à vrac commencent à voir le jour en France. L’achat en vrac du vin permet d’économiser jusqu’à 40% du prix du vin acheté en bouteille. Bien que l’approche économique soit un facteur de réussite, la motivation première réside dans sa dimension écologique.

 

Le vin est livré sans bouteille, ce qui de fait, fait chuter la facture écologique. Cette dernière est intelligemment remplacée par un système de consigne. Le client vient avec une bouteille vide, la remplie et repart avec une bouteille pleine. Il n’y a donc aucun déchet. Une véritable approche zéro déchet de la dégustation écolo du vin.

 

Livré sans emballage, le vin est également livré sans bouchon. Le liège étant une ressource de plus en plus rare et surexploitée, il permet une meilleure utilisation des ressources naturelles. Dernier avantage, le vin sans bouteille n’a donc également pas d’étiquette papier. Une économie sur la colle et sur le papier et donc la déforestation. La dernière économie est également une des plus importantes, l’économie du verre dans le transport et donc de poids. En permettant de mieux optimiser le transport, plus de vin, car moins de verre, l’empreinte carbone est diminuée de plus de 60% !

 

Les nouveaux vins bios et naturels emboitent le pas et s’engouffre dans ce type de distribution écologique et durable. Laissant les vieux vin dans leurs états d’âme de gestion de marques, mais pour combien de temps encore ?

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